Écarts de salaires entre hommes et femmes au Canada

À l’heure où le gouvernement annonce un projet de loi sur l’équité salariale afin de réduire les écarts entre les sexes, force est de constater que dans les faits, l’égalité en la matière est encore loin d’être atteinte.

35 à 44% de moins pour les femmes sur le salaire horaire et des bonus de 64 à 72% moins élevés chez la Banque Royale du Canada, Scotiabank et Toronto Dominion, 19% de moins sur le salaire et 56% sur les bonus chez BlueBay Asset Management, des salaires 25% moins intéressants et des bonus 55% plus faibles chez WSP Global… Les entreprises canadiennes ont encore des efforts à fournir en matière d’égalité salariale d’après une étude sur les écarts de rémunération publiée au Royaume-Uni.

Les explications

D’après les entreprises concernées, notamment la RBC, ces écarts ne seraient pas forcément dus au fait que les femmes sont moins payées que les hommes pour une même fonction, mais plutôt au fait que les femmes n’occupent pas dans la compagnie des postes aussi seniors ou haut placés dans la hiérarchie que les hommes. Ainsi, elles sont largement minoritaires chez les courtiers en bourse par exemple, qui affichent des rémunérations élevées. Les entreprises qui se trouvent dans cette situation admettent devoir faire des efforts pour rendre ces rôles plus attractifs aux yeux des personnes traditionnellement sous-représentées et ainsi gagner en diversité.

Les bons élèves

Quelques compagnies s’en sortent mieux que les autres. C’est le cas de Cott Beverages et de Bombardier Transportation. Chez cette dernière, la branche Rail n’affiche que 2,8% d’écart et les compense en versant aux femmes des bonus de 14% plus élevés.

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